dimanche 1 février 2015

Le choc des cultures #2, le retour.

Tout d'abord, désolée pour cette période sans post, je vais pas essayer de vous faire croire que j'ai une vie mais bon... Me voilà de retour pour un deuxième article sur les choses qui m'ont étonné en Corée. C'est parti !

4- Les vendeuses et leur formation de pisteur.

En Corée, j'ai fait les magasins, beaucoup trop, notamment les boutiques de cosmétiques. Jusque là, rien de bien choquant. La première fois que j'ai franchi le seuil d'un Etude House pour y jeter simplement un oeil j'ai senti une présence derrière moi, comme dans les films d'horreur. Il s'agissait non pas du fantôme d'un ex mais d'une vendeuse, qui m'a suivi tout le long. La première fois c'est assez déstabilisant, je ne savais pas quoi penser, est-ce que j'avais un faciès de voleuse à l'étalage? Non, c'est juste une habitude, le soucis d'être toujours présent auprès du client en cas de besoin. Il y a deux écoles chez ces vendeuses, il y a celles qui te suivent, sans rien dire, portant ton panier, te faisant un grand sourire et une petite courbette dès que tu croises son regard et celles beaucoup plus entreprenantes qui vont te faire essayer TOUS les produits du magasin avec une certaines habilité faisant qu'elles ne sont même pas lourde, tu passes juste trois heures dans la boutiques à tester tous les produits et essayer de comprendre ce qu'elles te disent en anglais. Cette pratique peut en refroidir plus d'un(e), moi la première au début, mais finalement c'est assez pratique. Au delà du fait qu'elles portent parfois ton panier, elles sont toujours là pour t'aider à t'expliquer à quoi servent les produits, comment les utiliser, ou simplement répondre à tes questions. Ce n'est pas le cas des Séphora où tu tournes pendant 107 ans pour trouver une vendeuse.

Le paradis sur terre.

5- Un métro où il fait bon voyager.
Une des toutes premières choses que j'ai fait en arrivant en Corée c'était de pleurer d'émotion devant la propreté du métro. Oui. Je prends le métro parisien tous les jours (en plus la 13, pleurez pour moi) de ce fait, métro rime avec mauvaise odeur, saleté, beaucoup trop de gens et sauna en été. A Séoul, j'étais au contraire super heureuse de prendre le métro, car dans le métro il y a la clim ! Et quand il fait 35°C dehors, ça fait du bien. Bon, le métro de Séoul a vu le jour 74 ans après son frère aîné parisien, mais ça n'excuse pas à ce dernier de sentir l'urine, bref. A Séoul, le métro est propre. Il n'y a rien par terre, même pas un petit grain de poussière, il sentirait presque bon ! En réalité il ne sent rien mais c'est déjà énorme. Si je devais trouver un point négatif je dirais... Attendez je cherche... Bon, c'est vrai les correspondances entre les lignes peuvent parfois être un peu longues. Mais c'est tout. On trouve aussi tout un tas de choses dans ces souterrains, des distributeurs de toute sorte, des boutiques, des supérettes, tout ce dont on pourrait avoir besoin, Séoul a pensé à tout pour rendre la vie de ses habitants plus simple. Au niveau de la fréquentation je faisais en sorte de ne pas me trouver aux heures de pointe dans le métro, mais j'ai été étonnée de la discipline des coréens. Pour attendre le métro ils forment deux files, une de chaque côté de la porte pour ne pas gêner la descente des voyageurs et par la suite entrer dans la rame. Ce n'est pas compliqué et plutôt pratique non? Alors qu'on m'explique pourquoi les parisiens sont toujours adeptes du troupeau devant la porte t’empêchant de sortir.

On y mangerait par terre.

6- Le saint caca. (Âmes sensibles s'abstenir)
Autant le dire de suite, le caca et la Corée c'est une grande histoire d'amour pour une raison que j'ignore encore. Pourquoi? C'est simple, le caca est partout ! Que ce soit en sculpture au TrickEyes Museum, en café et gaufre à Insadong ou carrément en exposition (Let's explore the world of poop, véridique), le caca fait partie intégrante de la vie en Corée j'ai l'impression ! Ce qui est appréciable c'est qu'ils le rendent plutôt mignon, on serait presque séduit par un petit étron aux grands yeux brillants. En tous cas on peut dire que les coréens sont décomplexés du caca, ça permet de mettre des touches d'humour un peu partout bien que ce ne soit pas au goût de tout le monde. Cela reste quand même innocent et donc mignon. C'est assez étonnant la première fois que l'on croise un caca, surtout que le premier que j'ai croisé était la sculpture d'un homme venant d'extraire le personnage de son corps, c'est là que l'expression "What the fuck" prend tout son sens. On voit ça, on se dit "Pourquoi?". Au final après avoir vu des représentations de caca de toutes formes et de couleur on s'y fait et il arrive même qu'on le trouve mignon et on se laisse même goûter la fameuse gaufre au caca fourrée à la pâte de haricot rouge. Dans le même coin, à Insadong, se trouve le café caca, je n'y suis pas entrée, je ne sais pas s'ils proposent des consommations "à thème" mais leur vitrine était remplie de mots d'amour écrits sur des petits cacas. Au final, on n'y résiste pas.

Caca friendly. Il est mignon, non?


1 commentaire:

  1. Bon, quoi que j'en dise j'aimerais bien quand même un jour visiter Séoul... Quand j'irais au Japon (un joooouuuur) je ferais un détour par là, je pense ne pas le regretter !
    Mais par contre Nao tu pourrais pas mettre un peu plus de photos ? Ça serait cooool ! :3

    Super article en tout cas, continue ! :D

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